Initiatives inattendues
Une nouvelle étape a été franchie le 13 novembre 2011 avec le tout premier Festival interreligieux de Cannes. Initié par des membres de communautés chrétiennes cannoises,"Vivre ensemble était organisé à l'occasion des vingt-cinq ans des rencontres d'Assises", explique Jean-Philippe Dépernet, cheville ouvrière du projet. Juifs, chrétiens, bouddhistes et musulmans, 1 000 personnes en tout ont défilé sur la Croisette, avant de rejoindre l'Espace Miramar pour assister à des spectacles et des témoignages de fidèles. "C'était un pari fou, on a vraiment senti une grâce", confie Mustapha Dali, recteur de la mosquée de Cannes. Ce festival a enclenché des initiatives inattendues.
Ainsi, depuis la fin février, une vingtaine de groupes informels, de sept, huit personnes en moyenne et toutes confessions confondues, se réunissent régulièrement. "On s'invite chez l'un, chez l'autre, le temps d'un repas ou d'un thé, pour mieux se connaître et faire tomber les préjugés", révèle Jean-Philippe Dépernet.
Récemment, la synagogue a accueilli une délégation de jeunes Algériens pour un récital de musique. Fait unique, "une salle était ouverte aux musulmans pour la prière", confie le rabbin David Moyal. Pour autant,"ce n'est pas en un claquement de doigts que l'on change les mentalités", souligne Pierre Lacoste, pasteur de l'Eglise évangélique libre. Et Mustapha Dali d'insister : " Ce n'est pas facile de créer de la vraie fraternité, mais il y a urgence à coopérer."
D'ores et déjà, une seconde édition de Vivre ensemble est prévue pour le 3 juin 2012.
Une nouvelle étape a été franchie le 13 novembre 2011 avec le tout premier Festival interreligieux de Cannes. Initié par des membres de communautés chrétiennes cannoises,"Vivre ensemble était organisé à l'occasion des vingt-cinq ans des rencontres d'Assises", explique Jean-Philippe Dépernet, cheville ouvrière du projet. Juifs, chrétiens, bouddhistes et musulmans, 1 000 personnes en tout ont défilé sur la Croisette, avant de rejoindre l'Espace Miramar pour assister à des spectacles et des témoignages de fidèles. "C'était un pari fou, on a vraiment senti une grâce", confie Mustapha Dali, recteur de la mosquée de Cannes. Ce festival a enclenché des initiatives inattendues.
Ainsi, depuis la fin février, une vingtaine de groupes informels, de sept, huit personnes en moyenne et toutes confessions confondues, se réunissent régulièrement. "On s'invite chez l'un, chez l'autre, le temps d'un repas ou d'un thé, pour mieux se connaître et faire tomber les préjugés", révèle Jean-Philippe Dépernet.
Récemment, la synagogue a accueilli une délégation de jeunes Algériens pour un récital de musique. Fait unique, "une salle était ouverte aux musulmans pour la prière", confie le rabbin David Moyal. Pour autant,"ce n'est pas en un claquement de doigts que l'on change les mentalités", souligne Pierre Lacoste, pasteur de l'Eglise évangélique libre. Et Mustapha Dali d'insister : " Ce n'est pas facile de créer de la vraie fraternité, mais il y a urgence à coopérer."
D'ores et déjà, une seconde édition de Vivre ensemble est prévue pour le 3 juin 2012.