Valeurs partagées...
NOS VALEURS PARTAGEES
qui nous engagent et construisent la fraternité
Nous, membres et représentants des communautés juives, chrétiennes, musulmanes et bouddhistes de Cannes, convaincus que la paix sur la terre n’est pas une utopie et qu’en ces temps que nous vivons, la violence ne doit pas avoir le dernier mot, nous voulons témoigner par un texte commun des valeurs sur lesquelles nous nous appuyons pour construire la fraternité et aller de l’avant sur le chemin emprunté ensemble lors du 1er Festival Vivre Ensemble, le 13 novembre 2011. C’est pourquoi, convaincus que le « Vivre Ensemble à Cannes » doit continuer sa route dans la vision et le dynamisme de ses origines, nous disons :
1er OUI : UN CHEMIN DE FOI !
Nous croyons à la paix sur la terre et nous en témoignons par le vivre ensemble des croyants.
3) Nous témoignons ainsi que la foi nous fait avancer et que l’avènement de la paix sur la terre devient possible.
« Là où est la tristesse, que je mette la joie ! »
2ème OUI : UN CHEMIN DE RENCONTRE ET DE JOIE !
Nous disons qu’il est important de se rencontrer souvent pour mieux se connaître et nous témoignons de la joie de se retrouver !
« Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière ! »
1) Chacun d’entre nous peut dire : « Confronté à la foi de l’autre, je m’interroge sur ma propre foi et l’approfondit » La relation à l’autre gagne alors en profondeur et engage un cheminement, un chemin vers une unité qui permet de vivre ensemble…
2) En outre, on évitera, en tant que Vivre Ensemble, d’adopter des positions que tous ne partagent pas, surtout celles qui pourraient heurter les convictions et croyances des uns et des autres.
3) S’attacher à promouvoir « un vivre ensemble » apaisé, respectueux et fraternel n’implique pas forcément d’être d’accord sur tout ! Nous en sommes conscients et restons attentifs à ce que le partage de nos expériences spirituelles et de nos manières différentes de croire ne nous entraînent pas sur le chemin non respectueux de la liberté et de la foi de chacun. Nous excluons tout prosélytisme et tout syncrétisme. Chacun, renvoyé à ses propres convictions, s’oblige à s’interroger : ma démarche religieuse est-elle guidée par l’amour qui me relie en sincérité à moi-même, à Dieu –si ma foi se nourrit d’une relation personnelle avec lui- et aux autres ? Est-ce que je veille à ne pas introduire des mélanges qui assombriraient ma foi ou celle des autres ?
4) Par ailleurs, nos échanges nous conduisent à une meilleure compréhension et à une vision plus claire et mieux partagée des valeurs auxquelles nous nous référons volontiers comme la liberté, la solidarité, l’amitié, la justice, la compassion, la réconciliation, la tolérance, la non-violence, la bienveillance, l’humilité, la foi, la confiance… En avançant ainsi nous témoignons d’un meilleur « vivre ensemble » entre religions.
5) Ainsi, notre manière à la fois simple et respectueuse de vivre ensemble entre croyants qui ne partagent pas toujours la même vision du rapport de l’homme au divin, témoigne que même avec ceux qui se disent non-croyants, on peut s’entendre sur des valeurs communes et la recherche du Bien, du Vrai et du Beau.
6) De fait, même si nos « croyances » respectives nous rapprochent les uns des autres plus qu’elles ne nous éloignent, ce sont d’abord fondamentalement les valeurs propres et communes à l’humanité qui nous relient.
7) Cependant, ce qui nous fait avancer, c’est la manière dont nous vivons ces valeurs à travers nos traditions différentes : comment celles-ci nous aident à les vivre et à les « ressourcer »…
« Là où est l'erreur, que je mette la vérité ! »
4ème OUI : CHEMIN DE PURIFICATION ET DE VERITE POUR TOUS ! Nous sommes ouverts à nos différences et au dialogue qui nous enrichit en évitant tout syncrétisme et tout prosélytisme. Nous témoignons que le partage de nos valeurs communes et la recherche sincère de vérité nous font avancer.
1) La richesse de nos différences n’occulte pas le problème de nos divergences. Mais celles-ci, loin de nous empêcher de vivre ensemble nous poussent à nous respecter davantage dans un désir sincère de vérité et d’ajustement respectif, donc en excluant là aussi toute forme de prosélytisme et toute tendance syncrétiste.
2) Les relations pacifiques se construisent ainsi entre nous à travers une recherche commune de vérité.
3) L’universel. Nous savons que le pire ennemi de la paix et de la fraternité est celui qui veut décider arbitrairement de ce qui est vrai ou faux, bon ou mauvais, juste ou injuste. Dans un monde multi culturel, des références communes respectueuses des individus et des opinions mais fondées en raison et en sagesse conditionnent le vivre ensemble. Le relativisme, au contraire, fragilise les droits de l’homme en les privant de fondements : il expose la société à la loi du plus fort !
4) Par notre « Vivre Ensemble », nous témoignons que seule une vérité recherchée, désirée par tous et pour tous, nous permet d’avancer ensemble, à travers nos différents chemins, sur un unique chemin.
5ème OUI : CHEMIN INTERIEUR DE COMMUNION ET DE RECONCILIATION !
Nous vivons la religion sans la dissocier de la spiritualité et nous cultivons l’intériorité comme source de communion. Nous témoignons que la bienveillance, la compassion et l’amour capable de pardonner ajustent le regard et que les ennemis deviennent des amis.
1) On dit parfois que la spiritualité rapproche et que la religion éloigne. Nous ne séparons pas spiritualité et religion et nous nous rapprochons… Nous veillons dans nos communautés à ce que les aspects extérieurs de la religion comme les rites reflètent et incarnent le mieux possible dans leur matérialité les réalités intérieures de la vie morale et spirituelles. Nous évitons les belles déclarations sans concrétisation, veillant à ce que nos actes suivent nos paroles.
2) La paix extérieure que nous voulons avec nos frères découlera de la recherche de la paix intérieure avec nous-mêmes, du désir de s’améliorer soi-même, de progresser dans les vertus humaines et spirituelles, et, s’il y a eu offense, de se pardonner du fond du cœur.
3) Le discernement doit tendre à la justesse, dégagé de toute interprétation arrangeante, en sachant que le lieu de l’autre n’est pas le mien. C’est la condition d’un dialogue constructif. Ainsi peu à peu notre regard sur les autres et sur le monde change.
4) S’il manque les mots d’une pleine communion pour prier ensemble, on se recueille avec les « mots » du silence : lent à parler et prompt à écouter… On privilégie tout ce qui permet de communiquer dans la communion des cœurs.
« Là où est la haine, que je mette l'amour ! »
6ème OUI : UN CHEMIN DE FRATERNITE POUR TOUS !
Nous privilégions l’amitié entre personne avant même l’amitié entre religions et nous témoignons que l’attitude religieuse authentique conduit à la fraternité et la fortifie.
1) Ce qui compte avant tout, c’est mon regard d’amour sur l’autre dans la simplicité du quotidien.
2) Notre message de paix et d’amour est une bonne nouvelle pour tous dans la mesure où ce que nous essayons de vivre est accessible à tous. Notre émerveillement est de constater que notre communion fraternelle rejoint bien quelque part ceux qui ne se reconnaissent pas dans telle ou telle religion. Ainsi, en apprenant à s’écouter, à s’apprécier, à s’entraider, à s’enrichir les uns des autres, on crée une véritable synergie du Vivre Ensemble. On fait tomber les barrières et les peurs.
3) Notre fraternité n’est pas feinte car elle se construit à travers ce que nous vivons à petite échelle : des groupes de partage, des rencontres, des émissions et activités diverses ; ainsi elle témoigne que l’humanité peut devenir une grande famille. Chacun prend mieux conscience, à sa manière et selon sa foi, qu’il est « relié » à Dieu, aux autres… qu’il est « un » de la fraternité humaine universelle !
7ème OUI : UN CHEMIN D'UNITE ET DE SOLIDARITE !
Nous regardons vers le monde et nous témoignons que les religions, en exerçant leur droit de citoyenneté au sein d’une société pluraliste, peuvent contribuer au bien commun et à la paix dans la cité.
3) Si l’actualité l’exige, lorsque la paix et la justice sont menacées, nous n’excluons pas une action ou une prise de parole publique mais toujours dans l’esprit du vivre ensemble: en soutenant ou encourageant les hauts responsables civils et religieux à des prises de positions et des déclarations communes, dans l’unité.
8ème OUI : UN CHEMIN D’ESPOIR A LA CROISEE DES CHEMINS…
Nous travaillons avec tous les artisans du vivre ensemble et nous témoignons que le monde est un grand village à construire et à embellir pour que fleurisse la Paix sur la Terre ! Ce que nous vivons déjà n’est pas un modèle définitif du Vivre Ensemble mais un pèlerinage du cœur, un chemin…
1) Agir local, penser global ! Notre spécificité cannoise ne doit pas être comprise dans un sens restrictif : nous n’avons pas le monopole du vivre ensemble et en même temps nous bénéficions du prestige international de la ville des festivals. Cela nous aide à élargir notre action au-delà de Cannes et à accueillir avec joie et espoir, comme un enrichissement, toute initiative autre ou extérieure allant dans le sens d’un meilleur vivre ensemble pour tous.
2) La « marche ensemble pour la paix » sur la Croisette, lors des premiers Festivals, témoigne de ce que nous vivons et désirons: entraîner et œuvrer ensemble pour la paix et la réconciliation dans le monde par la fraternité, l’amour, la miséricorde... Nous savons bien que ce vivre ensemble tel que nous le vivons aujourd’hui n’est pas un aboutissement mais un point de départ vers une réalité qui nous dépasse : c’est un chemin ! Et c’est en faisant un pas les uns vers les autres que nous conduisons nos pas vers la Paix !
qui nous engagent et construisent la fraternité
Nous, membres et représentants des communautés juives, chrétiennes, musulmanes et bouddhistes de Cannes, convaincus que la paix sur la terre n’est pas une utopie et qu’en ces temps que nous vivons, la violence ne doit pas avoir le dernier mot, nous voulons témoigner par un texte commun des valeurs sur lesquelles nous nous appuyons pour construire la fraternité et aller de l’avant sur le chemin emprunté ensemble lors du 1er Festival Vivre Ensemble, le 13 novembre 2011. C’est pourquoi, convaincus que le « Vivre Ensemble à Cannes » doit continuer sa route dans la vision et le dynamisme de ses origines, nous disons :
OUI AU « VIVRE ENSEMBLE A CANNES » !
Un chemin vers la Paix !
Un chemin vers la Paix !
Soyons des instruments de paix !
« Là où est le doute, que je mette la foi ! »
1er OUI : UN CHEMIN DE FOI !
Nous croyons à la paix sur la terre et nous en témoignons par le vivre ensemble des croyants.
1) Nous croyons à la Paix, convaincus que les rapports entre les hommes s’améliorent lorsqu’ils se connaissent mieux.
2) C’est pourquoi, en tant que représentants et responsables de religions différentes désireux de poursuivre l’expérience fondatrice du premier Festival « Vivre Ensemble à Cannes », à travers une vision affinée et plus forte du vivre ensemble, nous engageons nos communautés respectives dans la dynamique d’une connaissance réciproque toujours plus vraie. 3) Nous témoignons ainsi que la foi nous fait avancer et que l’avènement de la paix sur la terre devient possible.
« Là où est la tristesse, que je mette la joie ! »
2ème OUI : UN CHEMIN DE RENCONTRE ET DE JOIE !
Nous disons qu’il est important de se rencontrer souvent pour mieux se connaître et nous témoignons de la joie de se retrouver !
1) L’art du vivre ensemble, c’est l’art de la rencontre et du dialogue qui réjouit le cœur !
2) A travers la rencontre de l’autre, différent et semblable, respecté et accueilli comme un don à toutes les étapes de sa vie, quels que soient son milieu social, sa couleur de peau, sa culture ; en visant le développement des échanges, en mettant l’accent sur la qualité humaine des rencontres dans la confiance réciproque, l’amitié, le partage d’expériences, le dialogue interpersonnel simple et libre avant même le dialogue interreligieux… nous témoignons d’une paix active qui se caractérise par le désir fort et la joie de vivre ensemble ! « Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière ! »
3ème OUI : UN CHEMIN DE TRANSPARENCE ET DE CONVERGENCES.
Nous respectons nos identités respectives et témoignons qu’en nous renvoyant à nos propres croyances ou convictions elles peuvent contribuer à nous rapprocher. Le choix d’une parole publique ou d’un événement est partagé par toutes nos Communautés. 1) Chacun d’entre nous peut dire : « Confronté à la foi de l’autre, je m’interroge sur ma propre foi et l’approfondit » La relation à l’autre gagne alors en profondeur et engage un cheminement, un chemin vers une unité qui permet de vivre ensemble…
2) En outre, on évitera, en tant que Vivre Ensemble, d’adopter des positions que tous ne partagent pas, surtout celles qui pourraient heurter les convictions et croyances des uns et des autres.
3) S’attacher à promouvoir « un vivre ensemble » apaisé, respectueux et fraternel n’implique pas forcément d’être d’accord sur tout ! Nous en sommes conscients et restons attentifs à ce que le partage de nos expériences spirituelles et de nos manières différentes de croire ne nous entraînent pas sur le chemin non respectueux de la liberté et de la foi de chacun. Nous excluons tout prosélytisme et tout syncrétisme. Chacun, renvoyé à ses propres convictions, s’oblige à s’interroger : ma démarche religieuse est-elle guidée par l’amour qui me relie en sincérité à moi-même, à Dieu –si ma foi se nourrit d’une relation personnelle avec lui- et aux autres ? Est-ce que je veille à ne pas introduire des mélanges qui assombriraient ma foi ou celle des autres ?
4) Par ailleurs, nos échanges nous conduisent à une meilleure compréhension et à une vision plus claire et mieux partagée des valeurs auxquelles nous nous référons volontiers comme la liberté, la solidarité, l’amitié, la justice, la compassion, la réconciliation, la tolérance, la non-violence, la bienveillance, l’humilité, la foi, la confiance… En avançant ainsi nous témoignons d’un meilleur « vivre ensemble » entre religions.
5) Ainsi, notre manière à la fois simple et respectueuse de vivre ensemble entre croyants qui ne partagent pas toujours la même vision du rapport de l’homme au divin, témoigne que même avec ceux qui se disent non-croyants, on peut s’entendre sur des valeurs communes et la recherche du Bien, du Vrai et du Beau.
6) De fait, même si nos « croyances » respectives nous rapprochent les uns des autres plus qu’elles ne nous éloignent, ce sont d’abord fondamentalement les valeurs propres et communes à l’humanité qui nous relient.
7) Cependant, ce qui nous fait avancer, c’est la manière dont nous vivons ces valeurs à travers nos traditions différentes : comment celles-ci nous aident à les vivre et à les « ressourcer »…
« Là où est l'erreur, que je mette la vérité ! »
4ème OUI : CHEMIN DE PURIFICATION ET DE VERITE POUR TOUS !
1) La richesse de nos différences n’occulte pas le problème de nos divergences. Mais celles-ci, loin de nous empêcher de vivre ensemble nous poussent à nous respecter davantage dans un désir sincère de vérité et d’ajustement respectif, donc en excluant là aussi toute forme de prosélytisme et toute tendance syncrétiste.
2) Les relations pacifiques se construisent ainsi entre nous à travers une recherche commune de vérité.
3) L’universel. Nous savons que le pire ennemi de la paix et de la fraternité est celui qui veut décider arbitrairement de ce qui est vrai ou faux, bon ou mauvais, juste ou injuste. Dans un monde multi culturel, des références communes respectueuses des individus et des opinions mais fondées en raison et en sagesse conditionnent le vivre ensemble. Le relativisme, au contraire, fragilise les droits de l’homme en les privant de fondements : il expose la société à la loi du plus fort !
4) Par notre « Vivre Ensemble », nous témoignons que seule une vérité recherchée, désirée par tous et pour tous, nous permet d’avancer ensemble, à travers nos différents chemins, sur un unique chemin.
« Là où est l'offense, que je mette le pardon ! »
5ème OUI : CHEMIN INTERIEUR DE COMMUNION ET DE RECONCILIATION !
Nous vivons la religion sans la dissocier de la spiritualité et nous cultivons l’intériorité comme source de communion. Nous témoignons que la bienveillance, la compassion et l’amour capable de pardonner ajustent le regard et que les ennemis deviennent des amis.
1) On dit parfois que la spiritualité rapproche et que la religion éloigne. Nous ne séparons pas spiritualité et religion et nous nous rapprochons… Nous veillons dans nos communautés à ce que les aspects extérieurs de la religion comme les rites reflètent et incarnent le mieux possible dans leur matérialité les réalités intérieures de la vie morale et spirituelles. Nous évitons les belles déclarations sans concrétisation, veillant à ce que nos actes suivent nos paroles.
2) La paix extérieure que nous voulons avec nos frères découlera de la recherche de la paix intérieure avec nous-mêmes, du désir de s’améliorer soi-même, de progresser dans les vertus humaines et spirituelles, et, s’il y a eu offense, de se pardonner du fond du cœur.
3) Le discernement doit tendre à la justesse, dégagé de toute interprétation arrangeante, en sachant que le lieu de l’autre n’est pas le mien. C’est la condition d’un dialogue constructif. Ainsi peu à peu notre regard sur les autres et sur le monde change.
4) S’il manque les mots d’une pleine communion pour prier ensemble, on se recueille avec les « mots » du silence : lent à parler et prompt à écouter… On privilégie tout ce qui permet de communiquer dans la communion des cœurs.
« Là où est la haine, que je mette l'amour ! »
6ème OUI : UN CHEMIN DE FRATERNITE POUR TOUS !
Nous privilégions l’amitié entre personne avant même l’amitié entre religions et nous témoignons que l’attitude religieuse authentique conduit à la fraternité et la fortifie.
1) Ce qui compte avant tout, c’est mon regard d’amour sur l’autre dans la simplicité du quotidien.
2) Notre message de paix et d’amour est une bonne nouvelle pour tous dans la mesure où ce que nous essayons de vivre est accessible à tous. Notre émerveillement est de constater que notre communion fraternelle rejoint bien quelque part ceux qui ne se reconnaissent pas dans telle ou telle religion. Ainsi, en apprenant à s’écouter, à s’apprécier, à s’entraider, à s’enrichir les uns des autres, on crée une véritable synergie du Vivre Ensemble. On fait tomber les barrières et les peurs.
3) Notre fraternité n’est pas feinte car elle se construit à travers ce que nous vivons à petite échelle : des groupes de partage, des rencontres, des émissions et activités diverses ; ainsi elle témoigne que l’humanité peut devenir une grande famille. Chacun prend mieux conscience, à sa manière et selon sa foi, qu’il est « relié » à Dieu, aux autres… qu’il est « un » de la fraternité humaine universelle !
« Là où est la discorde, que je mette l'union ! »
7ème OUI : UN CHEMIN D'UNITE ET DE SOLIDARITE !
Nous regardons vers le monde et nous témoignons que les religions, en exerçant leur droit de citoyenneté au sein d’une société pluraliste, peuvent contribuer au bien commun et à la paix dans la cité.
1) Notre expérimentation du vivre ensemble nous faisant mieux connaître ce qu’il y a de commun et ce qui peut nous enrichir mutuellement dans nos façons respectives de vivre les valeurs humaines et spirituelles auxquelles nous nous référons, nous sommes attentifs à tout ce qui peut contribuer au vivre ensemble de la société.
2) Notre attention se porte prioritairement vers les jeunes, présent et avenir du vivre ensemble ! Nous souhaitons encourager tous ceux qui exercent des responsabilités dans le monde éducatif et associatif à promouvoir les valeurs du vivre ensemble. Nous encourageons au respect des traditions spirituelles, à la protection de la famille comme premier lieu d’apprentissage du vivre ensemble, à la sauvegarde de la création -le jardin de tous- et du patrimoine culturel propre à chaque peuple et enrichissement pour tous. Nous souhaitons plus de gratuité dans le monde du travail et participons à des actions communes de solidarité. 3) Si l’actualité l’exige, lorsque la paix et la justice sont menacées, nous n’excluons pas une action ou une prise de parole publique mais toujours dans l’esprit du vivre ensemble: en soutenant ou encourageant les hauts responsables civils et religieux à des prises de positions et des déclarations communes, dans l’unité.
« Là où est le désespoir, que je mette l'espérance ! »
8ème OUI : UN CHEMIN D’ESPOIR A LA CROISEE DES CHEMINS…
Nous travaillons avec tous les artisans du vivre ensemble et nous témoignons que le monde est un grand village à construire et à embellir pour que fleurisse la Paix sur la Terre ! Ce que nous vivons déjà n’est pas un modèle définitif du Vivre Ensemble mais un pèlerinage du cœur, un chemin…
1) Agir local, penser global ! Notre spécificité cannoise ne doit pas être comprise dans un sens restrictif : nous n’avons pas le monopole du vivre ensemble et en même temps nous bénéficions du prestige international de la ville des festivals. Cela nous aide à élargir notre action au-delà de Cannes et à accueillir avec joie et espoir, comme un enrichissement, toute initiative autre ou extérieure allant dans le sens d’un meilleur vivre ensemble pour tous.
2) La « marche ensemble pour la paix » sur la Croisette, lors des premiers Festivals, témoigne de ce que nous vivons et désirons: entraîner et œuvrer ensemble pour la paix et la réconciliation dans le monde par la fraternité, l’amour, la miséricorde... Nous savons bien que ce vivre ensemble tel que nous le vivons aujourd’hui n’est pas un aboutissement mais un point de départ vers une réalité qui nous dépasse : c’est un chemin ! Et c’est en faisant un pas les uns vers les autres que nous conduisons nos pas vers la Paix !
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De la différence à la Fraternité...
Témoignages...
Communauté Juive de Cannes
David Moyal, rabbin ACI de Cannes : « On a semé quelque chose avec dureté. Ce qu’on sème avec labeur, on récolte avec joie ! On est tous sûr d’une chose : on peut tous vivre ensemble ! Cela ne doit pas s’arrêter là (…) Ce Vivre Ensemble, c’est très important. Nous sommes tous pareils : nous sommes des êtres humains ! » « Lorsqu’on arrive à mieux cerner l’autre, on le juge mieux. Ça c’est important ! Si nous avons crées ce Festival du Vivre Ensemble, c’était justement pour briser ces barrières qui nous séparent, entre les hommes. On a fait le plus dur : c’était de briser ces barrières. Alors continuons à faire passer des messages que d’amour, de paix… » « Les « fidèles » du Vivre Ensemble (…) une famille ! »
Georges Boasis : « La Paix… Un mot à mettre au centre du Vivre ensemble. S’il n’y a pas la Paix, il n’y a pas de vie. Bien sûr, nous sommes différents ». « Moi j’ai toujours eu envie de construire la Paix. Des rencontres de personnes animées du même sentiment que moi… Avec autant de cœur… »
Alexandre Rosenberg : « Maintenant il faut y aller, dans le concret, il faut agir » « Il faut une structure, une association pour avoir un cadre pour dire, communiquer à l’extérieur, faire savoir ce que l’on fait ! »
Carole Glasman : « J’ai pris le train en marche, je m’occupe de l’autre dans mon métier » « En tant que juive, on est l’étranger alors ne pas accepter un étranger me révolte ». «C’est l’amour, le partage, l’aventure, croire l’impossible, notre passion on la met dans notre bienveillance, le partage, l’écoute de l’autre ». » Ça me fait du bien ! »
Jean-Michel Glasman : « On est tous sur des chemins parallèles qui se retrouvent.» « Construire c’est une richesse extraordinaire…» Je suis heureux d’être dans le cercle et d’avoir eu la chance de vous rencontrer vous tous.»
Communautés Chrétiennes de Cannes :
Jean Gautheron, curé de Cannes : « Que nous puissions le vivre à la base avec tout le monde, avec les croyants de base. Qu’ils n’aient plus peur de rencontrer les autres ! » «Notre identité de chrétien doit être d’avancer dans le dialogue (…) par des contacts réguliers jour après jour…»
Pierre Chevallet, catholique, de Fondacio, coordinateur du Vivre Ensemble : « Un tel rassemblement est l’expression même de la laïcité dans son sens premier. C’est un espace qui permet justement à chaque religion de vivre sa propre expression. Nous espérons qu’il soit le point de départ d’un véritable cheminement pour des réalités qui ne se rencontrent pas naturellement et pour chacun individuellement. (…) qu'elle puisse témoigner d'un possible simple de relations apaisées et fraternelles (…) Que l’événement soit le début d’un avènement(…) Je suis frappé par ce qui se passe dans le monde, je vis ces choses comme des luttes spirituelles (…) A l’intérieur, j’ai l’évidence de me lancer, je me sens en même temps complètement démuni et en même temps je me sens déterminé comme de l’acier (…) Ce qui nous rassemble nous précède mais on a à mettre nos pas dans cette lumière qui est devant nous et dans laquelle tout est contenu. » (…) « On n’est pas nés d’une volonté mais d’une intuition qui nous a donné la force de faire des pas audacieux (…)»
Jean-Philippe Depernet, catholique, de Fondacio : « Il n’y a pas de raisons que ça s’arrête parce que je crois en Dieu et je crois qu’il doit être heureux que je fasse ça, qu’on soit tous là !
Frère Cyprien, moine de Lérins : « L’événement Festival vivre Ensemble est devenu un avènement populaire et festif (…) Il manifeste une réappropriation des liens humains et de la confiance qui doivent fonder toute vie commune en société. « Heureux les hommes qui rêvent et qui prennent les moyens pour que leurs rêves deviennent réalité » (Cardinal Suenens) »
Florence Chabanis, catholique : « J’ai appris à travers ces temps de rencontre à connaître des gens et des communautés dont j’ignorais totalement la façon de vivre, leur préoccupations, leur vie intérieure… La réussite, c’est qu’on a tous été ensemble et on a appris à devenir des amis (…) Etre là ? Continuer ? Je ne me pose pas la question, ça vient du coeur … » « Au début : Être ou ne pas être, connaître, apprécier. » « Un grand moment de ma vie et de mon être que de vous connaître (…) Ainsi je témoigne que ce n’est pas inutile… »
Frère Jean-Baptiste, prêtre de la Famille missionnaire de ND : « Riche expérience pour moi et pour ma famille religieuse ! Manifestement, il se passe quelque chose qui nous dépasse! Le festival avait valeur de signe mais ce qu'il signifie va bien au-delà du simple anniversaire d'un événement, fusse celui d'Assise! Certains ont parlé d' "avènement"...Il me semble en effet, qu’au-delà de la création d’un événement, nous avons comme assisté à un avènement ! Ce qui c’est passé nous dépasse. Un événement artistique, culturel qui tient la route demande beaucoup plus de professionnalisme. Ce qui nous a mis en route, c’est la foi en Dieu ! Et c’était un peu fou, humainement parlant et en si peu de temps… de réussir un tel événement ! Mais un avènement, c’ est comme un fruit mûr, une éclosion, l’objet d’une longue attente, des rêves enfouis qui reprennent vie comme par miracle, de secrets désirs portés en chacun, et depuis longtemps… et qui voient enfin le jour ! Il y avait des pierres d’attentes qui ne demandaient qu’à devenir des pierres de construction pour le « Vivre Ensemble », pour la paix… Mais tout ne fait que commencer : c’est comme la naissance d'une « famille » interreligieuse ! Le témoignage que la paix sur la terre n'est plus une utopie puisque, grâce à Dieu et par la foi en Dieu qui nous réunit, on est capable de vivre ensemble, à la fois si semblables et si différents ! Je sais que certains craignent le mélange des religions mais pour ma part j’expérimente un amour sans mélange : nos certitudes ne sont pas mises dans la poche mais partagées dans la confiance et l’infini respect qui caractérisent nos relations. C’est par ce chemin, me semble–t-il, que Dieu veut nous conduire. Nous marchons vers la clarté de son aurore… »
Jean-Jacques Barla, délégué diocésain des relations islamo-chrétiennes : « Dans mes lieux de vie, je me sens appelle à être porteur d’espérance du vivre ensemble mais il faut l’expérimenter » « Pour moi ce lieu est un lieu d’expérimentation du vivre ensemble pour pouvoir le porter ailleurs (...) »
Claire Ribet, catholique, Focolari : « C’est quelque chose qu’on ne vit que quand on a 20 ans, quand on a encore des rêves. Mais j’ai voulu y croire. A chaque fois il y avait une très grande fraternité. On n’était pas là pour préparer un événement mais pour vivre quelque chose ensemble. Moi je vis beaucoup mieux ma foi personnelle depuis que je suis avec ces amis d’autres religions. » « Je ne me voyais pas ne pas être là !!! Impossible !!! (…) Parce qu’il faut continuer, on ne peut pas s’arrêter comme ça, il faut continuer, c’est la seule façon que ce rêve devienne réalité !
Marie-Aude Tardivo, catholique : « (…) témoigner d'une unité possible entre personnes de différentes religions et confessions, afin que ceux et celles qui ne croient pas assistent à un phénomène qui les fasse s'interroger sur l'existence d'un Dieu en lequel ils ne croient pas mais que nous, chrétiens, juifs et musulmans, portons dans nos cœurs et nos vies et dont nous nous réclamons sans toujours faire montre des qualités supposées inhérentes aux croyants (…) importance de briser les murs des peurs, des préjugés, des opinions, des expériences personnelles (…) Sans doute faut-il trouver un dénominateur commun assez fort pour donner à chacun et à tous la force, le courage, l'humilité, de faire tomber ses propres murs et d'oublier ceux des autres ».
Véronique Francou, catholique : « Trois mots… Le Sens : tout ça a un sens incroyable. Je le vivais avec les uns et les autres mais là c’est le rassemblement (…) La Joie : ça me remplit de joie… (…) Ce n’est pas simple mais on l’a fait et ce qui s’est fait m’a remplie de joie (…) Espérance folle : Par les temps que l’on vit… on en a besoin et c’est mûr, c’est maintenant… C’est le moment !»
Christiane Ailloud (catholique, OCD) : « Il y a deux mots : Unité des chercheurs de vérité, aller voir comment l’autre pratique (…) Il y a de plus en plus de points communs, on partage aussi les moments difficiles de combat intérieur (…) Artisans de Paix pour faire quelque chose, y aller parce qu’il y a urgence. »
Joël Bardet, catholique : « Je suis là pour l’espoir, je recherchais comment pouvoir rassembler et non pas diviser. » « Cet esprit est venu à moi sans m’en apercevoir en rencontrant différentes personnes… Je me suis dit enfin, voilà, ça y est ! » « Dans cette turbulence, c’est là qu’il faut se rassembler. » « A travers l’esprit, il y le nouveau, l’énergie !»
Gil Williams, pasteur anglican : « C’est une joie d’avoir ces occasions de rencontre interreligieuse: sans (…) la bannière de Vivre Ensemble, je n’aurais pas fait la connaissance de la plupart des participants. Il est une richesse pour moi de mieux comprendre et d’aimer les gens d’autres communautés de foi dans notre ville/région.
Paolo Morlachetti, pasteur de l’Eglise Réformée : « Ce que nous venons de vivre, je souhaite que nous puissions le vivre chaque jour !
Florence de Barros-Conti, Eglise Réformée : « J’y crois… Je crois à l’inespéré, j’ai cette force en moi de croire que l’impossible est possible (…) J’aime l’autre… Le fait d’être ici m’a apporté beaucoup d’humilité, ça me remplit de joie. Je me sens utile, je veux le porter auprès de ma famille, mes amis, ma communauté (…) C’est un enrichissement impossible à trouver seul»
Christophe de Barros-Conti : « Depuis longtemps je pense qu’on est tous égaux, tous pareils (…) Je me suis toujours battu contre les blagues sur les différentes couleurs, ethnies et ça n’a pas changé (…) Chez moi tout le monde est bienvenu… Quand j’ai vu cette foule arriver au 1er festival, il y a un truc qui s’est passé intérieurement et ça j’ai envie de le revivre »
Pierre Lacoste, pasteur de l’Eglise évangélique libre (muté depuis comme pasteur au Liban et remplacé par Jeff Comba ) : « Vivre ensemble comme croyants dans notre société française ne peut plus se résumer aux rencontres confidentielles d’un petit groupe de convaincus. C’est aujourd’hui un impératif social et religieux. Il faudrait peu à peu quitter la sphère du symbolique et susciter l’engagement des communautés. Les enjeux sont de taille : la paix sociale et la fraternité entre tous. Les communautés religieuses sont appelées à jouer un rôle déterminant dans cette prise de conscience. »
Communautés Musulmanes de Cannes
Mustapha Dali, recteur de la Mosquée : « Pour moi, comme pour celles et ceux de la communauté musulmane de Cannes et des environs je veux dire combien je me suis enrichi par cette belle aventure de la fraternité commencée en juillet 2011 pour arriver à l’étape magnifique du 13 novembre et qui reprend aujourd’hui sa course fébrile mais joyeuse vers celle du 3 juin prochain. Sachez que pour nous, nous avons maintenant une sœur et un frère chrétien, (catholique ou protestant), juif et bouddhiste qui existent dans notre vie dans nos prières. Je prie notre Créateur que cette nouvelle tranche de vie en partage soit meilleure que celle que nous eûmes hier lors du premier Festival. Je souhaite que la bonté Divine nous enveloppe à nouveau afin que ce village qui se dessine dans nos imaginaires prenne forme de la plus belle manière afin qu’il soit dit partout à Cannes et ailleurs : Ce fut plus qu’une fête joyeuse mais un rassemblement de gens peu ordinaires, et il y avait dans l’air quelque chose qui exaltait un parfum d’un autre monde ! Qu’est ce que cela pouvait être ? »
Mabrouka Doghman : « (…) Je suis là et je continue et finalement on est tous pareils (…) je veux revenir aux fondamentaux dans ma foi, la foi d’aller vers les autres (…) Quand je participe à vivre ensemble, je reviens à ces fondamentaux. Ca me fait plaisir de voir la sincérité, on ne peut pas s’impliquer autrement qu’avec la sincérité (..) On porte ce respect de l’autre (…) Apprendre à connaître et à partager (…) On a fait beaucoup de choses, on a eu des échanges extraordinaires, c’est un pas trop beau, donc plein d’autres vont suivre (…) »
Raabia: « Je suis parmi vous parce que j’ai la foi. J’ai l’impression d’être démunie mais j’ai la force pour aller au bout, on peut vivre ensemble et s’entraider (…) Je me suis rendue compte du travail que ça représentait quand je me suis retirée et que j’ai vu de l’extérieur et là maintenant je veux continuer pour dire que c’est possible de vivre ensemble !
Cheik Bentounes, maître soufi de la Tariqa Alawiya : « Le vivre ensemble…son début, c’est ça ! C’est la main dans la main, en toute confiance. C’est toute une éthique de vie, une philosophie qu’il faut éduquer à nos enfants (…)… Il s’agit de défendre cette conception universelle: la dignité de chaque être humain. Le respect que l’on se doit mutuellement, que ce soit dans le religieux, le politique ou l’économique. C’est comme ça qu’une société devient plus humaine. Qu’est-ce qui nous fonde si ce n’est une conscience? Un homme, avant d’être un chrétien, un athée, un juif, c’est d’abord une conscience. C’est cette conscience qu’il nous faut développer pour vivre avec l’autre. L’altérité, c'est cela: on se découvre à travers l’autre. Nous sommes les miroirs les uns des autres.»
Chaaban Salhi, Communauté soufie de la Tariqa Alawiya : « Le mot qui me vient c’est mouvement (…) Mouvement, être en mouvement, c’est la vie (…) C’est une intuition guidée, on sent qu’on est guidés dans cet projet (…) On est de plus en plus mûrs pour vivre cette aventure ensemble, il y a là un défi, un pari, une révolution à faire ! »
Ayachi Salhi, Communauté soufie de la Tariqa Alawiya : « Pour moi, c’est un enseignement qui fait partie de la 1ère chose qu’on nous apprend » « le vivre ensemble est primordial, la chance c’est que l’on soit dans un contexte religieux (…) faire l’effort d’aller vers l’autre. Moi j’ai besoin d’action… Quand je vois une chance comme celle-là j’y cours, je suis obligé d’y aller…
Communauté Bouddhiste du Bassin Cannois
Lama Tréhor, Directeur Spirituel de l'Institut Karmapa : « En tant que moine bouddhiste, je veux affirmer qu’aujourd’hui nous sommes en présence des trois joyaux que sont le bouddha, le dharma ou les enseignements, et la sangha, à savoir : toute la communauté religieuse dont vous faites partie. J’espère que nos efforts pour se réunir ainsi pour la paix réjouissent déjà les trois joyaux, et je suis certain qu’ils nous envoient leurs bénédictions pour nous aider sur ce chemin. C’est important de développer en nous cette foi et cette dévotion, ils nous montrent le chemin vers la compassion, l’amour envers tous les êtres, le respect de nos différences. Avoir la foi signifie aussi respecter cela. Que tous, les croyants, les êtres spirituels, soient en harmonie et inspirent la paix entre les hommes. L’amour et la compassion sont les qualités qui peuvent tous nous délivrer de la souffrance ; nous avons la responsabilité d’éclairer les hommes vers ce chemin, peu importe nos croyances, nos religions. Merci à vous tous pour votre soutient, votre présence, pour les efforts fournis pour que de tels événements puissent se produire en cette époque. Je formule le souhait que de tels événements puissent se produire en cette époque. Je formule le souhait que de tels évènements soient les prémisses d’un grand courant qui marquera les générations à venir comme un exemple et une source d’inspiration pour la paix. Merci beaucoup. »
Lama Sempa, de l’Institut Karmapa : « L’aventure de « vivre ensemble » a été pour moi une ouverture, un partage qui rassemble des idées vers le même but d’amour et de compassion pour permettre à tous les êtres de se ressourcer, d’en être inspiré et de voir que cela est possible. Je m’appuie sur le fait d’avoir été reçu chaleureusement dans toutes les communautés avec le même élan du cœur. Cela a changé mon regard par rapport aux autres traditions et j’ai ressenti que l’on n’était pas séparés. Le moment où nous avons marché ensemble main dans la main et où nous nous sommes retrouvés en communion… VE a beaucoup de sens aujourd'hui. Prendre conscience que malgré nos différences, ce que l'on appelle l'âme, l'esprit, peut importe le nom, cette essence que nous avons tous en tant qu'être humain possède les mêmes qualités de base : compassion, amour et bienveillance. Chaque être sensible aspire à la paix, à la joie et ne veut pas souffrir. C'est ce qui nous réunit tous. Je fais le souhait que chacun trouve cette paix sur le chemin. »
Catherine Brun, de l’Institut Karmapa : « Moi, je suis là en premier lieu à la demande de Lama Tréhor qui y croit très fort et qui m’a demandé de le représenter (…) A titre personnel, je pense que c’est important de véhiculer une autre image et de donner l’exemple. On ne peut pas le dire sans le faire. » « Ouverture, curiosité envers les autres. » « Mêmes motivations, mêmes croyances, on se ressemble énormément. On doit faire passer ce message pour le prouver et l’étendre à tout le monde.» « C’est trop beau !»
Ville de Cannes
Sophie Mouysset, responsable de la communication et de l'événementiel de la municipalité de Cannes : « L’idée était tellement incroyable qu’elle en devenait incongrue…Projet fou, mais s’il est fou, il doit être à Cannes ! Une équipe sympathique… On est extrêmement surpris de la réussite ! » (Interview RCF automne 2012)
David Lisnard, Premier adjoint au Maire et Conseiller Général : « C’est vraiment un très bel événement (Le 1er festival). On n’imaginait pas réunir autant de monde quand on a accepté cette invitation !». Chargé des relations avec les communautés religieuses cannoises, David Lisnard, attentif à une citoyenneté qui ne relaye pas les croyants dans la sphère privée mais leur permettent d’être acteur du vivre ensemble au nom de leur foi et des valeurs qu’ils incarnent, a apporté au VEAC un soutient de la ville très humain et très encourageant. (Interview RCF 2013)
David Moyal, rabbin ACI de Cannes : « On a semé quelque chose avec dureté. Ce qu’on sème avec labeur, on récolte avec joie ! On est tous sûr d’une chose : on peut tous vivre ensemble ! Cela ne doit pas s’arrêter là (…) Ce Vivre Ensemble, c’est très important. Nous sommes tous pareils : nous sommes des êtres humains ! » « Lorsqu’on arrive à mieux cerner l’autre, on le juge mieux. Ça c’est important ! Si nous avons crées ce Festival du Vivre Ensemble, c’était justement pour briser ces barrières qui nous séparent, entre les hommes. On a fait le plus dur : c’était de briser ces barrières. Alors continuons à faire passer des messages que d’amour, de paix… » « Les « fidèles » du Vivre Ensemble (…) une famille ! »
Georges Boasis : « La Paix… Un mot à mettre au centre du Vivre ensemble. S’il n’y a pas la Paix, il n’y a pas de vie. Bien sûr, nous sommes différents ». « Moi j’ai toujours eu envie de construire la Paix. Des rencontres de personnes animées du même sentiment que moi… Avec autant de cœur… »
Alexandre Rosenberg : « Maintenant il faut y aller, dans le concret, il faut agir » « Il faut une structure, une association pour avoir un cadre pour dire, communiquer à l’extérieur, faire savoir ce que l’on fait ! »
Carole Glasman : « J’ai pris le train en marche, je m’occupe de l’autre dans mon métier » « En tant que juive, on est l’étranger alors ne pas accepter un étranger me révolte ». «C’est l’amour, le partage, l’aventure, croire l’impossible, notre passion on la met dans notre bienveillance, le partage, l’écoute de l’autre ». » Ça me fait du bien ! »
Jean-Michel Glasman : « On est tous sur des chemins parallèles qui se retrouvent.» « Construire c’est une richesse extraordinaire…» Je suis heureux d’être dans le cercle et d’avoir eu la chance de vous rencontrer vous tous.»
Communautés Chrétiennes de Cannes :
Jean Gautheron, curé de Cannes : « Que nous puissions le vivre à la base avec tout le monde, avec les croyants de base. Qu’ils n’aient plus peur de rencontrer les autres ! » «Notre identité de chrétien doit être d’avancer dans le dialogue (…) par des contacts réguliers jour après jour…»
Pierre Chevallet, catholique, de Fondacio, coordinateur du Vivre Ensemble : « Un tel rassemblement est l’expression même de la laïcité dans son sens premier. C’est un espace qui permet justement à chaque religion de vivre sa propre expression. Nous espérons qu’il soit le point de départ d’un véritable cheminement pour des réalités qui ne se rencontrent pas naturellement et pour chacun individuellement. (…) qu'elle puisse témoigner d'un possible simple de relations apaisées et fraternelles (…) Que l’événement soit le début d’un avènement(…) Je suis frappé par ce qui se passe dans le monde, je vis ces choses comme des luttes spirituelles (…) A l’intérieur, j’ai l’évidence de me lancer, je me sens en même temps complètement démuni et en même temps je me sens déterminé comme de l’acier (…) Ce qui nous rassemble nous précède mais on a à mettre nos pas dans cette lumière qui est devant nous et dans laquelle tout est contenu. » (…) « On n’est pas nés d’une volonté mais d’une intuition qui nous a donné la force de faire des pas audacieux (…)»
Jean-Philippe Depernet, catholique, de Fondacio : « Il n’y a pas de raisons que ça s’arrête parce que je crois en Dieu et je crois qu’il doit être heureux que je fasse ça, qu’on soit tous là !
Frère Cyprien, moine de Lérins : « L’événement Festival vivre Ensemble est devenu un avènement populaire et festif (…) Il manifeste une réappropriation des liens humains et de la confiance qui doivent fonder toute vie commune en société. « Heureux les hommes qui rêvent et qui prennent les moyens pour que leurs rêves deviennent réalité » (Cardinal Suenens) »
Florence Chabanis, catholique : « J’ai appris à travers ces temps de rencontre à connaître des gens et des communautés dont j’ignorais totalement la façon de vivre, leur préoccupations, leur vie intérieure… La réussite, c’est qu’on a tous été ensemble et on a appris à devenir des amis (…) Etre là ? Continuer ? Je ne me pose pas la question, ça vient du coeur … » « Au début : Être ou ne pas être, connaître, apprécier. » « Un grand moment de ma vie et de mon être que de vous connaître (…) Ainsi je témoigne que ce n’est pas inutile… »
Frère Jean-Baptiste, prêtre de la Famille missionnaire de ND : « Riche expérience pour moi et pour ma famille religieuse ! Manifestement, il se passe quelque chose qui nous dépasse! Le festival avait valeur de signe mais ce qu'il signifie va bien au-delà du simple anniversaire d'un événement, fusse celui d'Assise! Certains ont parlé d' "avènement"...Il me semble en effet, qu’au-delà de la création d’un événement, nous avons comme assisté à un avènement ! Ce qui c’est passé nous dépasse. Un événement artistique, culturel qui tient la route demande beaucoup plus de professionnalisme. Ce qui nous a mis en route, c’est la foi en Dieu ! Et c’était un peu fou, humainement parlant et en si peu de temps… de réussir un tel événement ! Mais un avènement, c’ est comme un fruit mûr, une éclosion, l’objet d’une longue attente, des rêves enfouis qui reprennent vie comme par miracle, de secrets désirs portés en chacun, et depuis longtemps… et qui voient enfin le jour ! Il y avait des pierres d’attentes qui ne demandaient qu’à devenir des pierres de construction pour le « Vivre Ensemble », pour la paix… Mais tout ne fait que commencer : c’est comme la naissance d'une « famille » interreligieuse ! Le témoignage que la paix sur la terre n'est plus une utopie puisque, grâce à Dieu et par la foi en Dieu qui nous réunit, on est capable de vivre ensemble, à la fois si semblables et si différents ! Je sais que certains craignent le mélange des religions mais pour ma part j’expérimente un amour sans mélange : nos certitudes ne sont pas mises dans la poche mais partagées dans la confiance et l’infini respect qui caractérisent nos relations. C’est par ce chemin, me semble–t-il, que Dieu veut nous conduire. Nous marchons vers la clarté de son aurore… »
Jean-Jacques Barla, délégué diocésain des relations islamo-chrétiennes : « Dans mes lieux de vie, je me sens appelle à être porteur d’espérance du vivre ensemble mais il faut l’expérimenter » « Pour moi ce lieu est un lieu d’expérimentation du vivre ensemble pour pouvoir le porter ailleurs (...) »
Claire Ribet, catholique, Focolari : « C’est quelque chose qu’on ne vit que quand on a 20 ans, quand on a encore des rêves. Mais j’ai voulu y croire. A chaque fois il y avait une très grande fraternité. On n’était pas là pour préparer un événement mais pour vivre quelque chose ensemble. Moi je vis beaucoup mieux ma foi personnelle depuis que je suis avec ces amis d’autres religions. » « Je ne me voyais pas ne pas être là !!! Impossible !!! (…) Parce qu’il faut continuer, on ne peut pas s’arrêter comme ça, il faut continuer, c’est la seule façon que ce rêve devienne réalité !
Marie-Aude Tardivo, catholique : « (…) témoigner d'une unité possible entre personnes de différentes religions et confessions, afin que ceux et celles qui ne croient pas assistent à un phénomène qui les fasse s'interroger sur l'existence d'un Dieu en lequel ils ne croient pas mais que nous, chrétiens, juifs et musulmans, portons dans nos cœurs et nos vies et dont nous nous réclamons sans toujours faire montre des qualités supposées inhérentes aux croyants (…) importance de briser les murs des peurs, des préjugés, des opinions, des expériences personnelles (…) Sans doute faut-il trouver un dénominateur commun assez fort pour donner à chacun et à tous la force, le courage, l'humilité, de faire tomber ses propres murs et d'oublier ceux des autres ».
Véronique Francou, catholique : « Trois mots… Le Sens : tout ça a un sens incroyable. Je le vivais avec les uns et les autres mais là c’est le rassemblement (…) La Joie : ça me remplit de joie… (…) Ce n’est pas simple mais on l’a fait et ce qui s’est fait m’a remplie de joie (…) Espérance folle : Par les temps que l’on vit… on en a besoin et c’est mûr, c’est maintenant… C’est le moment !»
Christiane Ailloud (catholique, OCD) : « Il y a deux mots : Unité des chercheurs de vérité, aller voir comment l’autre pratique (…) Il y a de plus en plus de points communs, on partage aussi les moments difficiles de combat intérieur (…) Artisans de Paix pour faire quelque chose, y aller parce qu’il y a urgence. »
Joël Bardet, catholique : « Je suis là pour l’espoir, je recherchais comment pouvoir rassembler et non pas diviser. » « Cet esprit est venu à moi sans m’en apercevoir en rencontrant différentes personnes… Je me suis dit enfin, voilà, ça y est ! » « Dans cette turbulence, c’est là qu’il faut se rassembler. » « A travers l’esprit, il y le nouveau, l’énergie !»
Gil Williams, pasteur anglican : « C’est une joie d’avoir ces occasions de rencontre interreligieuse: sans (…) la bannière de Vivre Ensemble, je n’aurais pas fait la connaissance de la plupart des participants. Il est une richesse pour moi de mieux comprendre et d’aimer les gens d’autres communautés de foi dans notre ville/région.
Paolo Morlachetti, pasteur de l’Eglise Réformée : « Ce que nous venons de vivre, je souhaite que nous puissions le vivre chaque jour !
Florence de Barros-Conti, Eglise Réformée : « J’y crois… Je crois à l’inespéré, j’ai cette force en moi de croire que l’impossible est possible (…) J’aime l’autre… Le fait d’être ici m’a apporté beaucoup d’humilité, ça me remplit de joie. Je me sens utile, je veux le porter auprès de ma famille, mes amis, ma communauté (…) C’est un enrichissement impossible à trouver seul»
Christophe de Barros-Conti : « Depuis longtemps je pense qu’on est tous égaux, tous pareils (…) Je me suis toujours battu contre les blagues sur les différentes couleurs, ethnies et ça n’a pas changé (…) Chez moi tout le monde est bienvenu… Quand j’ai vu cette foule arriver au 1er festival, il y a un truc qui s’est passé intérieurement et ça j’ai envie de le revivre »
Pierre Lacoste, pasteur de l’Eglise évangélique libre (muté depuis comme pasteur au Liban et remplacé par Jeff Comba ) : « Vivre ensemble comme croyants dans notre société française ne peut plus se résumer aux rencontres confidentielles d’un petit groupe de convaincus. C’est aujourd’hui un impératif social et religieux. Il faudrait peu à peu quitter la sphère du symbolique et susciter l’engagement des communautés. Les enjeux sont de taille : la paix sociale et la fraternité entre tous. Les communautés religieuses sont appelées à jouer un rôle déterminant dans cette prise de conscience. »
Communautés Musulmanes de Cannes
Mustapha Dali, recteur de la Mosquée : « Pour moi, comme pour celles et ceux de la communauté musulmane de Cannes et des environs je veux dire combien je me suis enrichi par cette belle aventure de la fraternité commencée en juillet 2011 pour arriver à l’étape magnifique du 13 novembre et qui reprend aujourd’hui sa course fébrile mais joyeuse vers celle du 3 juin prochain. Sachez que pour nous, nous avons maintenant une sœur et un frère chrétien, (catholique ou protestant), juif et bouddhiste qui existent dans notre vie dans nos prières. Je prie notre Créateur que cette nouvelle tranche de vie en partage soit meilleure que celle que nous eûmes hier lors du premier Festival. Je souhaite que la bonté Divine nous enveloppe à nouveau afin que ce village qui se dessine dans nos imaginaires prenne forme de la plus belle manière afin qu’il soit dit partout à Cannes et ailleurs : Ce fut plus qu’une fête joyeuse mais un rassemblement de gens peu ordinaires, et il y avait dans l’air quelque chose qui exaltait un parfum d’un autre monde ! Qu’est ce que cela pouvait être ? »
Mabrouka Doghman : « (…) Je suis là et je continue et finalement on est tous pareils (…) je veux revenir aux fondamentaux dans ma foi, la foi d’aller vers les autres (…) Quand je participe à vivre ensemble, je reviens à ces fondamentaux. Ca me fait plaisir de voir la sincérité, on ne peut pas s’impliquer autrement qu’avec la sincérité (..) On porte ce respect de l’autre (…) Apprendre à connaître et à partager (…) On a fait beaucoup de choses, on a eu des échanges extraordinaires, c’est un pas trop beau, donc plein d’autres vont suivre (…) »
Raabia: « Je suis parmi vous parce que j’ai la foi. J’ai l’impression d’être démunie mais j’ai la force pour aller au bout, on peut vivre ensemble et s’entraider (…) Je me suis rendue compte du travail que ça représentait quand je me suis retirée et que j’ai vu de l’extérieur et là maintenant je veux continuer pour dire que c’est possible de vivre ensemble !
Cheik Bentounes, maître soufi de la Tariqa Alawiya : « Le vivre ensemble…son début, c’est ça ! C’est la main dans la main, en toute confiance. C’est toute une éthique de vie, une philosophie qu’il faut éduquer à nos enfants (…)… Il s’agit de défendre cette conception universelle: la dignité de chaque être humain. Le respect que l’on se doit mutuellement, que ce soit dans le religieux, le politique ou l’économique. C’est comme ça qu’une société devient plus humaine. Qu’est-ce qui nous fonde si ce n’est une conscience? Un homme, avant d’être un chrétien, un athée, un juif, c’est d’abord une conscience. C’est cette conscience qu’il nous faut développer pour vivre avec l’autre. L’altérité, c'est cela: on se découvre à travers l’autre. Nous sommes les miroirs les uns des autres.»
Chaaban Salhi, Communauté soufie de la Tariqa Alawiya : « Le mot qui me vient c’est mouvement (…) Mouvement, être en mouvement, c’est la vie (…) C’est une intuition guidée, on sent qu’on est guidés dans cet projet (…) On est de plus en plus mûrs pour vivre cette aventure ensemble, il y a là un défi, un pari, une révolution à faire ! »
Ayachi Salhi, Communauté soufie de la Tariqa Alawiya : « Pour moi, c’est un enseignement qui fait partie de la 1ère chose qu’on nous apprend » « le vivre ensemble est primordial, la chance c’est que l’on soit dans un contexte religieux (…) faire l’effort d’aller vers l’autre. Moi j’ai besoin d’action… Quand je vois une chance comme celle-là j’y cours, je suis obligé d’y aller…
Communauté Bouddhiste du Bassin Cannois
Lama Tréhor, Directeur Spirituel de l'Institut Karmapa : « En tant que moine bouddhiste, je veux affirmer qu’aujourd’hui nous sommes en présence des trois joyaux que sont le bouddha, le dharma ou les enseignements, et la sangha, à savoir : toute la communauté religieuse dont vous faites partie. J’espère que nos efforts pour se réunir ainsi pour la paix réjouissent déjà les trois joyaux, et je suis certain qu’ils nous envoient leurs bénédictions pour nous aider sur ce chemin. C’est important de développer en nous cette foi et cette dévotion, ils nous montrent le chemin vers la compassion, l’amour envers tous les êtres, le respect de nos différences. Avoir la foi signifie aussi respecter cela. Que tous, les croyants, les êtres spirituels, soient en harmonie et inspirent la paix entre les hommes. L’amour et la compassion sont les qualités qui peuvent tous nous délivrer de la souffrance ; nous avons la responsabilité d’éclairer les hommes vers ce chemin, peu importe nos croyances, nos religions. Merci à vous tous pour votre soutient, votre présence, pour les efforts fournis pour que de tels événements puissent se produire en cette époque. Je formule le souhait que de tels événements puissent se produire en cette époque. Je formule le souhait que de tels évènements soient les prémisses d’un grand courant qui marquera les générations à venir comme un exemple et une source d’inspiration pour la paix. Merci beaucoup. »
Lama Sempa, de l’Institut Karmapa : « L’aventure de « vivre ensemble » a été pour moi une ouverture, un partage qui rassemble des idées vers le même but d’amour et de compassion pour permettre à tous les êtres de se ressourcer, d’en être inspiré et de voir que cela est possible. Je m’appuie sur le fait d’avoir été reçu chaleureusement dans toutes les communautés avec le même élan du cœur. Cela a changé mon regard par rapport aux autres traditions et j’ai ressenti que l’on n’était pas séparés. Le moment où nous avons marché ensemble main dans la main et où nous nous sommes retrouvés en communion… VE a beaucoup de sens aujourd'hui. Prendre conscience que malgré nos différences, ce que l'on appelle l'âme, l'esprit, peut importe le nom, cette essence que nous avons tous en tant qu'être humain possède les mêmes qualités de base : compassion, amour et bienveillance. Chaque être sensible aspire à la paix, à la joie et ne veut pas souffrir. C'est ce qui nous réunit tous. Je fais le souhait que chacun trouve cette paix sur le chemin. »
Catherine Brun, de l’Institut Karmapa : « Moi, je suis là en premier lieu à la demande de Lama Tréhor qui y croit très fort et qui m’a demandé de le représenter (…) A titre personnel, je pense que c’est important de véhiculer une autre image et de donner l’exemple. On ne peut pas le dire sans le faire. » « Ouverture, curiosité envers les autres. » « Mêmes motivations, mêmes croyances, on se ressemble énormément. On doit faire passer ce message pour le prouver et l’étendre à tout le monde.» « C’est trop beau !»
Ville de Cannes
Sophie Mouysset, responsable de la communication et de l'événementiel de la municipalité de Cannes : « L’idée était tellement incroyable qu’elle en devenait incongrue…Projet fou, mais s’il est fou, il doit être à Cannes ! Une équipe sympathique… On est extrêmement surpris de la réussite ! » (Interview RCF automne 2012)
David Lisnard, Premier adjoint au Maire et Conseiller Général : « C’est vraiment un très bel événement (Le 1er festival). On n’imaginait pas réunir autant de monde quand on a accepté cette invitation !». Chargé des relations avec les communautés religieuses cannoises, David Lisnard, attentif à une citoyenneté qui ne relaye pas les croyants dans la sphère privée mais leur permettent d’être acteur du vivre ensemble au nom de leur foi et des valeurs qu’ils incarnent, a apporté au VEAC un soutient de la ville très humain et très encourageant. (Interview RCF 2013)