PARU SUR NICE MATIN
La peur de l'autre alimente l'intolérance. La culture du «chacun pour soi» génère des conflits politiques, sociaux et environnementaux nuisibles à l'ensemble de l'humanité. Il est essentiel pour le monde que de nouvelles visions émergent. A travers l'art, la culture, l'éducation, la science, la communication, la spiritualité, nous devons ouvrir un nouveau chemin pour une CULTURE DE PAIX. La Journée Internationale du Vivre Ensemble est un projet d'avenir dont l'objectif est de se rassembler sans se ressembler, de rassembler pour assembler.
« Les événements récents nous ont démontré que nous avons besoin de créer cette Culture de Paix, que nous devons apprendre à mieux vivre et faire ensemble. Une Journée Internationale du Vivre Ensemble ne règlera pas tout, mais c'est, croyons-nous, un jalon utile et important pour nous connaitre et nous reconnaitre dans le cercle de la fraternité humaine, en synergie l'un avec l'autre et non en opposition l'un contre l'autre.
Ni vous, ni moi, ne savons combien de temps il nous reste à vivre sur cette belle terre, planète oasis de vie, minuscule vaisseau dans l'espace infini. Je ne sais pas si je verrai un jour de mes yeux ce projet se réaliser. Je vous le confie à tous comme une graine d'espoir à transmettre et à faire germer dans l'esprit des êtres humains. »
La « Journée internationale du vivre ensemble dans la paix » promue depuis trois ans par la confrérie soufie alawiyya (basée à Mostaganem en Algérie) aura lieu tous les 16 mai.
« C’est une idée qui remonte jusqu’au cheikh Al Alâwî, fondateur de la voie soufie Alâwiyya, qui vient de se concrétiser », affirme ainsi le cheikh Khaled Bentounes, actuel guide spirituel de la confrérie, fondateur et président d’honneur de l’AISA. « Il y a un peu plus de 250 millions de soufis dans le monde mais le message qu’ils véhiculent n’est pas audible, explique Farid Aït-Ouarab. Cette journée peut changer les choses. En outre, elle doit permettre d’éveiller les consciences. Nous sommes obligés de vivre ensemble et donc de poser des actes de paix. Concrètement, la journée internationale contribuera à mettre en lumière les différentes actions, comme les multiples rencontres interreligieuses, qui montrent que le vivre-ensemble est possible. »
JOURNAL LA CROIX